Résumé
Au matin du 11 juillet 1302, Français et Flamands se font face dans la plaine de Courtrai. D’un côté, l’armée du roi Philippe le Bel et ses 8000 hommes sous le commandement du charismatique Robert d’Artois. De l’autre, les milices flamandes qui combattent à pied, armées de leur bâton de bois. Les Français jugent la victoire facile. Péché d’orgueil ?
Pour la postérité, la bataille de Courtrai sera la « bataille des Éperons d’or », du nom de ces attributs réservés aux chevaliers français, ramassés en grand nombre sur les cadavres qui parsèment le champ de bataille.
Victoire d’une armée d’artisans et de paysans sur une armée de nobles et de professionnels de la guerre, la bataille de Courtrai est aussi un échec majeur du règne de Philippe le Bel. Du côté flamand, elle signe la naissance d’un véritable sentiment national.