Résumé
Daniel Barenboïm est une légende vivante de la musique. Né en 1942 à Buenos Aires, il a donné son premier concert de pianiste à 7 ans, jusqu’à devenir aujourd’hui un chef d’orchestre acclamé dans le monde entier.
La trajectoire de Daniel Barenboïm est celle d’un virtuose. À 12 ans, le chef d’orchestre et compositeur Wilhelm Furtwängler lui propose de jouer un concerto avec l’Orchestre de la Philharmonie de Berlin. Son père refuse, il est trop tôt pour qu’un enfant juif se produise en Allemagne. Parrainé par le grand pianiste Arthur Rubinstein, il commence alors une carrière de soliste internationale. Après avoir épousé la violoncelliste Jacqueline du Pré à Jérusalem, durant la guerre des Six Jours, il devient le directeur musical de l’Orchestre de Paris, puis de l’Orchestre symphonique de Chicago, et il dirige aujourd’hui depuis plus de vingt-cinq ans la Staatskapelle de Berlin.
Citoyen du monde – il a été nommé porte-parole de la paix par les Nations unies –, Daniel Barenboïm est aussi un homme de conviction. En 1999, convaincu que la musique est le « langage de la paix », il crée avec son ami le Palestinien Edward Saïd le West-Eastern Divan, un orchestre unique de jeunes musiciens israéliens et arabes issus du Moyen-Orient. Véritable monstre sacré de la direction d’orchestre, Daniel Barenboïm est sur scène presque tous les jours depuis soixante-dix ans. Il n’a pas d’autre passion que la musique.
Pour la première fois, Myriam Anissimov nous raconte l’extraordinaire destin de « Dany le magnifique ».