Marie-Blanche de Polignac
La dernière égérie
Ce livre a été récompensé par le Prix du Guesclin de la Mairie du 8e
Résumé
Fille unique et adorée de Jeanne Lanvin, Marie-Blanche reçoit une éducation d’élite. Soucieuse qu’elle ne dépende pas des hommes, la grande couturière entend faire de sa fille une musicienne à même de vivre de son art. Pianiste très tôt remarquée, cantatrice à la voix de soprano angélique, Marie-Blanche est également d’une grande beauté. Habillée par Lanvin, elle sera considérée comme la femme la plus élégante de Paris.
Soucieuse d’échapper à la férule d’une mère possessive, elle épouse, en pleine Première Guerre mondiale, René Jacquemaire-Clemenceau, le petit-fils du Tigre. Le tourbillon des Années folles aura raison de ce mariage. Marie-Blanche rencontre le comte Jean de Polignac, archétype du « prince charmant ». Le coup de foudre est réciproque, le couple devient l’un des plus en vue de Paris.
Dans son salon de la rue Barbet-de-Jouy, elle prend l’habitude de recevoir les artistes et les écrivains les plus prometteurs, comme Jean Cocteau, Francis Poulenc, Paul Morand, Jean Giraudoux ou Christian Bérard. Chacun lui soumet partition ou manuscrit, sachant bien qu’elle a l’oreille absolue et le goût sûr. Travailleuse acharnée, elle rejoint l’ensemble vocal de Nadia Boulanger avec lequel elle est internationalement acclamée.
D’une tout autre façon que sa tante Winnie, princesse de Polignac, Marie-Blanche est une égérie qui a joué un rôle majeur dans la création musicale et littéraire du premier XXe siècle. À l’aide de très nombreux archives et témoignages, David Gaillardon propose ici la première biographie de Marie-Blanche de Polignac, muse adulée du Tout-Paris de l’entre-deux-guerres.