Résumé
Philippe le Bon (1396-1467), troisième duc de Bourgogne de la Maison de Valois, est l’une des figures marquantes du XVe siècle européen.
« Grand-duc d’Occident », Philippe le Bon est connu pour avoir affermi et renforcé la puissance bourguignonne qu’avaient commencé à bâtir son grand-père, Philippe le Hardi, et son père, Jean sans Peur. Sous son principat, la culture aristocratique fut mise à l’honneur : fondateur de l’ordre de la Toison d’or, tenant autour de lui une cour brillante qui suscita l’admiration de ses contemporains, il fut commanditaire d’œuvres d’art et de beaux manuscrits, et fit construire ou embellir ses résidences de Dijon, Bruges, Gand, Bruxelles et Lille. Son œuvre politique fut également considérable : il unit sous sa main les « Pays-Bas bourguignons », réforma les institutions de ses principautés et fut un acteur de première importance à l’échelle de l’Europe de son temps.
L’image de ce prince qui s’allia à l’Angleterre en pleine guerre de Cent Ans demeure fortement contrastée et on a porté sur lui bien des jugements contradictoires. Pour comprendre la vie et l’action de ce personnage flamboyant, Bertrand Schnerb, mettant à profit une longue fréquentation de sources inédites, lui consacre une biographie monumentale.